Voyage fait début 2017
Mon voyage de 15 jours en Amérique du Sud a débuté directement à Cusco. Située à plus de 3000 mètres d’altitude et n’ayant pas fait d’étape auparavant à des altitudes moindres, j’ai dû encaisser un bon mal d’altitude la première journée (mal de tête, essoufflement).
Grâce à son emplacement central, Cusco est le point de départ pour voir Pisac, la Vallée Sacrée (Moray, Maras), la Montagne Vinincunca (appelée aussi la montagne arc-en-ciel) que je vous présente dans cet article. Et évidemment le Machu Picchu mais qui a sa propre page !
En plus de cet article, vous pouvez aussi découvrir Cusco au travers de ma vidéo sur le Pérou par ici !
Informations pratiques 
J’ai dormi dans l’auberge de jeunesse Puriwasi Hostels à 28 Soles la nuit dans un dortoir, situation idéale puisqu’elle est proche de la Plaza de Armas et c’est une auberge de jeunesse plutôt calme (prix en 2017)
Boleto toristico : ce ticket touristique est indispensable pour visiter certains sites. Il est valable pendant 10 jours à partir du jour d’achat. Voici la liste des sites inclus dans ce ticket : Saqsayhuaman, Q’enqo, Puka Pukara, Tambomachay, Tipon, Pikillaqta, Pisac, Ollantaytambo, Moray, Chinchero, le musée historique régional et le musée municipal d’art contemporain de Cusco, le monument de Pachacuteq et le musée du site de Qorikancha. Pour ces sites, il n’existe pas de billet d’entrée individuel ce qui explique pourquoi le boleto toristico est indispensable (malin les péruviens ) !
Billet à 130 Soles (prix MAJ en 2020)
Mais il est également possible d’acheter des « minis boleto toristico » qui pour 70 Soles (prix MAJ en 2020) permet de visiter seulement certains sites :
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- Circuit 1: Saqsayhuaman, Q’enqo, Puka Pukara, Tambomachay (valide 1 jour)
- Circuit 2: Tipon, Pikillaqta , le musée historique régional et le musée municipal d’art contemporain de Cusco, le monument de Pachacuteq et le musée du site de Qorikancha (valide 2 jours)
- Circuit 3: Pisac, Ollantaytambo, Chinchero, Moray (valide 2 jours)
Cusco 
Centre de Cusco
C’est parti pour une balade dans les rues de Cusco en passant par la fameuse et grande Plaza de Armas de Cusco, la Plaza San Francisco, le marché San Pedro.
Quartier San Blas
De retour à Cusco, je décide de faire un tour dans le quartier San Blas où il est vraiment agréable de se promener dans ses ruelles pavées au milieu de boutiques colorées et de maisons typiques.
Free Walking Tour
J’ai profité également d’une petite visite guidée en anglais ou en espagnol organisée plusieurs fois par jour (un petit pourboire est le bienvenue, pour ma part j’ai donné 10 Soles à la fin du tour). Ce style de visite est plutôt bien développé dans les villes principales du Pérou comme celle que je ferai un peu plus tard à Arequipa. Malheureusement, la pluie viendra s’incruster et fera écourter la visite qui était très intéressante…
Convent Santo Domingo
De retour sur Cusco, je pars visiter le Convent Santo Domingo qui a été construit sur un ancien temple inca, le temple du Soleil. Ce couvent possède de belles arcades et un jardin magnifique.
Entrée à 15 Soles (prix en 2017)
Vue depuis la Cathédrale San Cristobal
J’ai pris mon courage à deux mains et je me suis dirigée à pied dans les hauteurs de Cusco au niveau de la cathédrale San Cristobal d’où la vue sur Cusco est très belle.
Ruines de Sacsayhuaman
Un taxi m’emmène ensuite à un dernier site inca que je voulais voir et qui est compris dans le boleto toristico : les ruines de Sacsayhuaman. Ce site est assez étendu avec des alpagas qui pâturent dans l’herbe et une vue absolument impressionnante sur la vallée de Cusco.
Taxi Cathédrale San Cristobal-Sacsayhuaman : 6 Soles (prix en 2017)
Pisac 
Les ruines de Pisac (compris dans le boleto toristico) sont situées à une trentaine de kilomètres de Cusco (soit à 45 min-1h de route).
Pour aller à ce site incas, il est possible soit de prendre simplement un taxi soit de prendre un colectivo, c’est le nom utilisé pour désigner au Pérou un taxi partagé dans une sorte de mini-van. Après avoir marcher pendant 30 minutes depuis mon hôtel j’arrive enfin à la rue Puputi où je commence à douter d’être au bon endroit pour prendre ce fameux colectivo, il n’y a rien d’indiquer, pas de panneau… Puis un mini van arrive où des locaux commencent à monter, après confirmation auprès du chauffeur, il va bien à Pisac. Une fois arriver au village de Pisac, il faut ensuite prendre un taxi pour monter jusqu’aux ruines.
Taxi Cusco – Pisac : 80 Soles // Colectivo Cusco – Pisac : 5 Soles // Taxi Pisac – Ruines : 25 Soles (prix en 2017)
Les ruines de Pisac sont bien conservées, pour mon premier site incas visité ce sera plutôt une bonne surprise ! Pendant quasiment 1h30, je déambulerai tranquillement dans les petits chemins et les ruines avec des vues magnifiques sur les terrasses agricoles et la vallée.
La Vallée Sacrée (Moray, Salineras de Maras)
J’avais réservé, deux jours auparavant, une excursion avec Wayna Mundo Explorers pour voir deux autres sites de la Vallée Sacrée (Moray et les Salineras de Maras) de 8h30 à 14h30.
Avant le premier site incas, nous nous arrêtons dans une boutique où on nous explique et nous montre comment est teint le textile. Bien que ce soit très rôdé pour les touristes, ce n’était néanmoins pas inintéressant de voir quelle plante ou quelle matière permettent d’obtenir telle ou telle couleur.
Tour organisé pour 25 Soles (transport bus + guide, entrées des sites non comprises) (prix en 2017)
Puis nous partons ensuite découvrir les cultures en terrasse de Moray en forme circulaire. Très ingénieux, ce site était comme un centre de recherche car les terrasses permettaient apparemment d’avoir des conditions climatiques différentes sur chaque niveau et ainsi de faire pousser différentes plantes.
Entrée comprise dans le boleto toristico
Après un petit moment libre à flâner autour des différentes terrasses, nous reprenons la route en direction des Salineras de Maras. Ce sont des milliers de bassins en terrasses également mais utilisés pour l’exploitation du sel. Malheureusement étant au Pérou en Mars et donc à la fin de la saison des pluies, les salinas n’avaient pas encore revêti la couleur blanche du sel mais le site reste néanmoins impressionnant.
Entrée à 10 Soles de plus (non compris dans le boleto toristico) (prix en 2017)
La Montagne Vinincunca (Rainbow Mountain)
Je ne vais pas vous mentir, ce fut la pire journée de tous mes voyages fait jusqu’à présent… Aujourd’hui j’en rigole et ça fait des anecdotes à raconter mais sur le coup j’étais vraiment très loin de rire.
La montagne Vinincunca appelée aussi la Rainbow Mountain, la montagne arc-en-ciel est absolument magnifique sur les photos que j’avais pu voir en préparant mon voyage. Sa popularité a poussé depuis peu les agences à proposer des randonnées pour accéder au sommet de cette montagne à 5000 mètres d’altitude. J’avais réservé la veille auprès de l’agence Aita Peru à Cusco.
70 Soles comprenant l’aller-retour en bus, le petit déjeuner, le repas du midi et un guide auquel il faudra rajouter 10 Soles de droit d’entrée sur le site (prix en 2017)
La journée commence très tôt puisqu’à 3h du matin, le bus vient me récupérer à mon auberge de jeunesse et 3 heures plus tard nous arrivons à Quesiuno à 4300 mètres d’altitude. Après avoir pris un petit déjeuner, nous commençons la montée. Jusque là tout se passe bien, le soleil est au rendez-vous, les paysages tout de vert vêtu sont époustouflant. Il y a beaucoup de groupes et chaque personne va à son rythme. Je mettrai plus de 4 heures pour atteindre le sommet, la fin de la randonnée fut très difficile, le mal de tête, l’essoufflement à cause de l’altitude puis arriva la pluie et même des flocons de neige… Des locaux nous suivent tout le long du trajet pour nous proposer de monter à dos de cheval, j’en ai pris un, un peu avant l’arrivée et cela m’a couté 25 Soles.
Mais arrivée au sommet, je crois que je n’ai jamais été aussi déçue en voyage, la montagne est recouverte de brouillard… Les couleurs sont à peine visibles, pas de récompense spectaculaire pour tous ces efforts physiques que j’ai dû faire… Les guides nous font bien comprendre qu’il ne faut pas trop s’attarder au sommet à cause du manque d’oxygène.
Et c’est donc parti pour la descente qui se fait normalement plus rapidement que la montée puisqu’il n’y a plus besoin de faire des pauses pour reprendre son souffle. Et pourtant, ce fut très long car la pluie a rendu le sol très glissant et plein de boue, je dois avoir au moins trois chutes sur les fesses à mon compteur… Certaines personnes étaient vraiment à bout pendant la descente tellement le chemin était difficile.
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